Contrairement à ce que l’on pourrait penser à priori, beaucoup de chrétiens et de chrétiennes sont aux prises avec des problèmes qui détruisent leur vie depuis des années et pour certains, sans qu’ils puissent jamais trouver un réconfort à leurs souffrances…
Problèmes d’identité qui les conduisent dans des attitudes et habitudes malsaines, et provoquent des difficultés dans leurs relations familiales, professionnelles, amicales, etc…
Problèmes affectifs qui les enferment dans une immaturité qu’ils n’arrivent pas à dépasser, ces problèmes peuvent les conduire dans des dépendances affectives qui les tiennent captifs pendant parfois des années…
Problèmes de sexualité, dûs bien trop souvent :
– à des abus sexuels ou psychologiques, ou à d’autres blessures comme le rejet, l’abandon, la trahison, etc…
– à une éducation trop rigide, mettant un tabou féroce sur le sujet,
– ou encore, tout simplement au fait que l’âge minimal de la liberté sexuelle descend de plus en plus bas, mettant une pression terrible sur les jeunes qui ne sont pas assez matures pour vivre ce que la société leur propose et parfois leur impose dans ce domaine.
Qu’ils soient mariés ou célibataires, ils sont alors la proie de pièges dans lesquels ils tomberont plus facilement à cause de leurs blessures d’enfance non réglées.
De nombreuses personnes croient que leurs blessures les suivront toute leur vie, sans qu’ils puissent leur échapper et perturberont leur existence jusqu’à la fin.
Mais nous savons que même si nos blessures font partie de notre histoire, nos souffrances, elles, ne sont pas une fatalité. Elles n’ont pas à décider à notre place de ce que nous avons à vivre. Il nous est possible de quitter l’état de victime dans lequel nous vivons depuis des années et de redevenir décideur de notre avenir.
Quelque soit la blessure à guérir, il est indispensable que la personne désire elle-même de l’aide et la demande elle-même. Ce n’est pas nous qui allons au devant d’une personne en souffrance, et nous ne prenons pas en compte ce que son entourage veut pour elle. C’est elle qui doit crier son désespoir et demander de l’aide pour guérir ses blessures passées et vivre les restaurations dont elle a besoin. Alors nous intervenons.
Nous sommes contre les thérapies de conversion. Loin de nous de vouloir changer une personne selon une méthode. Simplement, nous cherchons l’aide de Dieu quand une personne en proie au désespoir, vient nous demander de l’aide pour recevoir des guérisons du passé.
Ps 34.7 : Quand un malheureux crie, l’Eternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses.
C’est en général sur les symptômes que les personnes vont focaliser, car ce sont eux qui perturbent leur existence. Mais il faut bien comprendre qu’un symptôme n’est que l’aspect visible d’un gros problème sous-jacent. On n’arrache pas une mauvaise herbe en coupant ce qui est visible, il faut trouver la racine dans les profondeurs de la terre, et tout enlever si on ne veut pas qu’elle repousse en quelques jours. Il en est de même pour les symptômes qui emprisonnent une vie. S’attaquer au symptôme sans toucher à la racine sera probablement peine perdue. Aussi, serons-nous obligés d’aller dans le passé de cette personne sous l’éclairage de Dieu, afin d’en arracher cette racine.
Quand le symptôme est d’ordre sexuel, il amène immanquablement une honte qui aura enfermé la personne pendant des années dans la solitude et le silence. Il faudra alors surmonter cette honte pour faire appel à quelqu’un ou même à une association en vue d’obtenir de l’aide. Quand la personne a fait ce pas, on peut considérer qu’elle a fait preuve d’un énorme courage pour dominer ces redoutables ennemis que sont la honte et la culpabilité.
Une telle personne est digne de recevoir toute notre attention quelque soit son problème !